Les experts sont très inquiets : la Belgique vient de redémarrer deux vieilles centrales pleines de fissures qui menacent de déclencher un nouveau Tchernobyl en plein cœur de l’Europe !
Un incendie et une explosion ont endommagé un des réacteurs vieillissants il y a quelques semaines, et le directeur de la sûreté nucléaire belge lui-même a appelé à des contrôles après la découverte de 16 000 fissures ! Les pays voisins tirent la sonnette d’alarme et la ministre allemande de l’Environnement, Barbara Hendricks, s’apprête à transmettre nos préoccupations lors d’une rencontre avec le gouvernement belge ce lundi. Si nous sommes suffisamment nombreux à la soutenir dans les prochaines 48h, elle pourra pousser la Belgique à déclarer ces centrales hors service tant qu’une étude d’impact approfondie n’est pas menée.
Un cauchemar radioactif dans une zone si densément peuplée nous affecterait tous, à travers toute l’Europe. Remettons au plus vite 500 000 signatures à la ministre Barbara Hendricks, ainsi qu’aux représentants des pays voisins, avant l’entrevue, et faisons passer clairement notre message : les citoyens européens n’autoriseront pas la Belgique à risquer un nouveau Tchernobyl. Signez et partagez sur Facebook, sur Twitter, par email... partout, avant qu’il ne soit trop tard.
Nous sommes tous de Fukushima
Le 11 mars 2011, le monde a basculé.
Bercé par la petite musique du lobby nucléaire, nous avions, comme dit Olivier Deleuze, confondu improbable et impossible. Après Fukushima, la réplique qu’on nous sert depuis 40 ans - "le risque zéro n’existe pas" - a pris une autre dimension. Même le premier ministre japonais déclare aujourd’hui que "le Japon a succombé au mythe de la sureté nucléaire".